
Alors que les casinos « en dur », c'est à dire réels accusent le coup et subissent de plein fouet la crise, les jeux d'argent en ligne, eux semblent ne pas connaître les déboires de leurs aînés.
Autorisés en France depuis 2010 après moult batailles juridiques, l'Etat a lui aussi fini par y trouver son compte, via une taxe spéciale.
Ce marché estimé par le groupe Ineum consulting à pas loin de deux milliards d'euros a de quoi séduire une large clientèle, touchée pourtant par la crise. La réglementation qui oblige les casinos à reverser aux joueurs 90% du total des mises générés y est peut-être pour quelque chose. Sans parler des gains exonérés d'impôts. De quoi pourtant déclencher un beau scandale en cette période de fiscalité contrariée. Les opérateurs eux ne le sont pas par contre puisqu'on en compte aujourd'hui plus de 35 agréés en France.
Casinos en ligne : le jackpot
Ça n'a pas été la crise pour tout le monde. Le même cabinet Ineum qui en 2006, estimait que le jeu en ligne représentait 4,7% du marché global a vu ses estimations le dépasser. Il estimait le marché européen entre 5,5 milliards à 11 milliards de dollars sur cette même période. Du simple au double rien que ça. Preuve s'il en est de la croissance extraordinaire de ce secteur.
C'est en tout cas le secteur classique des jeux de casino qui se voit sérieusement attaqué par ces jeux et qui dans un sursaut récent essayent d'innover. Jeu de bataille introduit au casino, diversifications dans les spectacles et les diners, cagnottes mutualisées entre casino type « Big Jackpot », tout ce qui peut enrayer cette « crise » venue du net est tenté, alors ? Passe, impair ou manque ? L'avenir nous le dira, ce qu'on sait, c'est que rien ne va plus au pays des jeux. La bataille, récemment introduite au casino, l'est à juste titre, elle fait rage.
Meilleurs casinos - Septembre 2023