
Si on ne peut plus parier du tout et que les bookmakers en ligne parlent de baisse de plus de 95% des mises, on pourrait se retrouver demain dans un monde du sport décimé... On sait aujourd'hui, même si les marchands de rêve nous jurent le contraire, que le sport est un pur business. Et la crise du Covid-19 est en train de menacer de nombreux sports, mais notamment ceux qui vivent sur une bulle, comme le football. On va donc faire un tour du désastre qui nous guette et qui demain devrait radiclement changer notre façon de parier en ligne.
La bulle des droits TV pourrait exploser dans le football
On connaît l'argumentation des défenseurs du football libéral. Le football crée de la richesse et il est donc normal que les principaux acteurs en bénéficie. Ensuite, on a le droit à la ritournelle sur l'offre qui rencontre la demande... On voit bien aujourd'hui que c'est une position idéologique. Les clubs de foot vivent au-dessus de leurs moyens. Certains se nourrissent de droits TV qui ont été dopés artificiellement.
Il suffit de voir en France ce qu'il s'est passé ses dernières années. L'arrivée du Qatar et d'une chaîne TV a servi de contre-poids pour créer une concurrence artificielle. Étant une TV d'état, elle n'a aucun objectif économique : aujourd'hui, la chaîne qatarie compte ses pertes en milliards. Tout le monde vit sur la manne, mais la dépendance est devenue un risque pour la survie des équipes de l'élite. En France, la dépendance est telle que la manne des droits représentent en moyenne 36% des budgets des clubs, mais parfois même 50 % ! Avec la suspension des matchs, on s'attendait à ce que les diffuseurs soutiennent le football, mais il en est rien. Canal+ et Bein ne veulent pas payer, car contractuellement, ils n'ont pas la marchandise qu'ils ont acheté. C'est un chèque de 200 millions d'euros qui est donc suspendu. Si on rajoute la perte des revenus du match, beaucoup de clubs sont au bord du gouffre.
Le jeu de domino fatal ?
Le problème, c'est que l'ampleur du désastre est globale. On sait que les analystes expliquent que les clubs sont des grandes marques et qu'on voit mal comment ils pourraient disparaître, mais les petits clubs sont en danger.
Dans les analyses, on oublie étonnamment les sponsors. Les sponsors sont des agents économiques qui peuvent subir des pertes colossales. On peut penser au sponsor du PSG qui n'est rien d'autre que la chaîne d'hôtels que l'on retrouve partout dans le monde... Quid des constructrieurs automobiles ? La FIFA est en train de monter un fond de soutien qui pourrait atteindre les 200 millions d'euros. Les grandes pontes du football européen expliquent que c'est la fin des transferts exorbitants et que les salaires des joueurs vont arrêter de saigner les clubs. La donnée la plus importante pour penser le football de demain, c'est de savoir si les saisons vont se terminer.
Avant-hier, le championnat de Belgique a été purement et simplement annulé... Ce n'est pas un bon signe et l'UEFA a tout de suite lâché un communiqué s'opposant à cette décision. Hier, on se plaignait de plus avoir de paris sportifs en ligne et aujourd'hui on se demande sur quoi on pariera lors de la reprise. Heureusement, en attendant, il y a le poker en ligne...
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