Blogeur et spécialiste de jeux de casino
Blogeur et spécialiste de jeux de casino
Dans le vaste monde de l’iGaming, il n’existe pas qu’une seule licence de jeux, fort heureusement! En plus de la Malta Gaming Authority, on remarque que l’UK Gambling Commission délivre aussi ses propres licences de jeux tout en réglementant les jeux de hasard. Parmi toutes celles qui ouvrent les portes de la conformité aux opérateurs de jeux en ligne, la licence de Curaçao est cependant la plus basique.
Au fil du temps, on a pu remarquer que, dans le fond, les casinos virtuels n’étaient pas tous légaux, loin de là! De nombreux joueurs ont pu essuyer les plâtres quand ils n’ont pas tout simplement perdu leurs données, leur santé mentale ou leur argent réel. C’est pourquoi le Gaming Control Board de Curaçao va passer à la vitesse supérieure en remodelant ses champs de compétence. Et voici comment!
Avant mi-novembre, les changements restaient en pourparlers quand il ne s’agissait pas de refonte. On peut dire maintenant que les nouvelles mesures seront drastiques pour demander une licence de jeux quand on est casinotier et qu’on décide d’ouvrir un casino en ligne ou toute autre plateforme de jeux y compris de paris sportifs. Réputée permissif jusqu’à maintenant, le gouvernement de Curaçao va resserer les vis en excluant les mauvais élèves qu’ils soient déjà présents ou à venir. C’est ce que lui a demandé le gouvernement d’Amsterdam qui supervise leur politique en matière de jeux en ligne. Et c’est tout le travail des régulateurs internationaux!
Trop de sites douteux bénéficiaient de sous-licences obtenues comme en “seconde main” alors que quatre grands sites de casinos en ligne gardaient le monopole d’une licence principale. Pour rétablir la situation et protéger les clients, le Curaçao Gambling Control Board (GCB pour les intimes) a émergé en tant qu’autorité, prenant dès à présent les décisions au niveau de la réglementation. Ajoutons à cela, l’ordonnance nationale sur les jeux de hasard (LOK) chargée de faire respecter la loi concernant les demandes de sites étrangers. Avec tout cela, nous voilà parés!
Il n’y a pas à dire, la nouvelle procédure a le mérite d’être plus stricte. Pendant un an, les anciens sites de casinos en ligne pourront encore afficher fièrement leur licence de Curaçao. Bien qu’étant la plus courante mais aussi la plus galvaudée, elle était encore citée comme la meilleure garantie de fiabilité. Mais ça, c’était avant! Depuis le 1er septembre, quoi qu’il arrive, c’est le Gambling Control Board qui régule les demandes pour lutter contre le blanchiment d’argent, entre autres, et qui va réexaminer chaque dossier.
Compter sur une nouvelle entité du gouvernement, c’est donc un véritable enjeu pour Curaçao, mais aussi pour les sites étrangers qui voudraient élargir leurs horizons. Désormais, il faudra composer avec les nouvelles lois pour attirer en toute confiance de nouveaux casinos en ligne... et surtout de nouveaux joueurs! Après la mise sur pied de l’ordonnance nationale appelée la “LOK”, les opérateurs de jeux voient leur licence prolongée pendant une petite année: le temps de mettre tout le monde au diapason!
Cela fait 20 ans qu’on entend parler de Curaçao dans l’industrie des jeux, mais pas toujours en bien! En effet, le gouvernement de Curaçao est réputé autoriser tout et n’importe quoi quand il s’agit de jeux de hasard et d’argent (JHA), contribuant indirectement à ternir l’image de la profession. On a enregistré pas moins de 400 licences délivrées au cours des deux dernières décennies, ce qui n’a pas empêché certains de mettre en ligne des jeux de machines à sous non conformes voire illicites.
À ce propos, des mini-jeux tels que Plinko ou le “jeu du poulet” du casino MyStake avaient été aussi mis sur la sellette le 18 octobre 2022 par l’Autorité Nationale des Jeux qui ne souhaitant plus les voir utilisés en France sur la plateforme de streaming Twitch. Le but étant de lutter contre l’addiction aux jeux pouvant toucher les plus jeunes, les commissions de régulation du monde entier oeuvrent de concert pour sécuriser de plus en plus les nouveaux cadres. Aux grands maux, les grands remèdes, il a été décidé par Curaçao de mettre l’accent sur ces procédures:
Une prévention renforcée et un formulaire à remplir sur l’origine des fonds seront exigés de la part de tous les nouveaux licenciés pour lutter contre le blanchiment d’argent (AML)
Une protection accrue des joueurs sera demandée en rendant possible l’auto-exclusion et accessibles les informations pour jouer de manière responsable ou sur-mesure
Une sécurité technique garantissant la protection des données contre le piratage à même d’éviter les cyberrataques qu’a pû connaître l’entreprise Caesars Entertainment en septembre 2023
Une licence B2B (business-to-business) et une licence B2C (business-to-computer) pour renforcer la qualité des jeux et le sérieux des opérateurs fonctionneront conjointement.
Ainsi, le gouvernement de Curaçao a décidé de remplir parfaitement son rôle de régulateur et de fournisseur de licences dans un même temps. Il faudra s’attendre à ce que cela coûte plus d’argent aux casinotiers tandis que Curaçao et son GCB vont pouvoir bénéficier d’aides et être récompensés pour leurs efforts. Rappelons que toutes les anciennes licences et sous-licences délivrées vont être vérifiées. Et en bout de course, c’est le joueur qui sera content!
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